Qu’est ce qu’une femme girafe ?
Aussi
appelées les tribus des « longs cous », les femmes girafes
proviendraient de la région du Yunnan en Chine mais également du Tibet et de la
Mongolie. La Birmanie, ce grand pays d’Asie du Sud-Est, accueille une grande
majorité de ces femmes. Cependant, aujourd’hui elles ont tendance à s’installer
en Thailande. Ce phénomène attire les hordes de touristes pour voir « ce
spectacle » mais une véritable histoire se cache sous ce nom de
« femmes girafes ». Pour ceux qui l’ignorent, les femmes girafes ont
leur cou encerclé de colliers. Ce sont des anneaux de cuivre qui peuvent
allonger leur cou de 30 à 50 cm et baisser leurs épaules. Ce sont les femmes
les plus âgées qui décident de la longueur de la première tige de cuivre qui
entourera le cou des plus jeunes.
Quelle est cette tradition ?
Les
journées des femmes girafes sont rythmées par plusieurs activités : la
chasse, la récolte, l’élevage et la culture du riz. Ces femmes mystérieuses
tentent de garder leurs coutumes au fil des années. Cette tradition est restée ancrée
dans leurs racines. C’est à l’âge de 5 ans et 9 ans que l’on passe le premier
anneau des jeunes filles sous l’œil du chaman. Deux ans plus tard, d’autres
suivent jusqu'à atteindre le cou. Pour finir, tous les ans, on lui ajoute un
anneau jusqu’à son mariage. La tradition explique que ce collier-spirale
pouvait protéger les femmes des attaques de tigres. Contrairement à ce que les
gens peuvent penser, il n’affecte pas les vertèbres mais pèse plutôt sur les
côtes qui évoluent vers le bas.
L’objet d’un véritable commerce touristique
Les
femmes padaungs (femmes girafes) sont malheureusement réduites à des
« bêtes curieuses ». Beaucoup
de touristes sont prêts à donner de l’argent seulement pour les photographier.
En échange, elles pourront recevoir quelques euros pour faire vivre leur
famille. Néanmoins, selon la ligue des droits de l’homme, les touristes sont
invités à éviter ce genre de « sites touristiques ». De plus,
ces femmes sont parfois exclues de la société et sont vouées à ne pas faire
d’études puisqu’elles sont déjà occuper à se mettre à la disposition des touristes dans les rues. Victimes de transformation du corps
imposée dès le plus jeune âge, elles vivent dans la pauvreté et la solitude.
Les
cercles de cuivre représentent un signe d’appartenance à une certaine ethnie.
Cette tradition a tendance à s’évaporer mais il est possible d’en voir encore
quelques une dans les grandes rues des villes birmanes. La religion catholique
montre son hostilité face à cette coutume.
Merci Voyagesenbirmanie.com pour cet article
Merci pour votre partage.
RépondreSupprimerCela m'a donné plus d'informations.
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