La Birmanie va être la destination à la mode, car le pays a tout pour plaire aux vacanciers, des superbes plages, un climat tropical, une population gentille, et les plus beaux temples(pagodes) du monde !

vendredi 21 mars 2014

L’incroyable histoire des femmes girafes en Birmanie



Qu’est ce qu’une femme girafe ?


Aussi appelées les tribus des « longs cous », les femmes girafes proviendraient de la région du Yunnan en Chine mais également du Tibet et de la Mongolie. La Birmanie, ce grand pays d’Asie du Sud-Est, accueille une grande majorité de ces femmes. Cependant, aujourd’hui elles ont tendance à s’installer en Thailande. Ce phénomène attire les hordes de touristes pour voir « ce spectacle » mais une véritable histoire se cache sous ce nom de « femmes girafes ». Pour ceux qui l’ignorent, les femmes girafes ont leur cou encerclé de colliers. Ce sont des anneaux de cuivre qui peuvent allonger leur cou de 30 à 50 cm et baisser leurs épaules. Ce sont les femmes les plus âgées qui décident de la longueur de la première tige de cuivre qui entourera le cou des plus jeunes.




Quelle est cette tradition ?


Les journées des femmes girafes sont rythmées par plusieurs activités : la chasse, la récolte, l’élevage et la culture du riz. Ces femmes mystérieuses tentent de garder leurs coutumes au fil des années. Cette tradition est restée ancrée dans leurs racines. C’est à l’âge de 5 ans et 9 ans que l’on passe le premier anneau des jeunes filles sous l’œil du chaman. Deux ans plus tard, d’autres suivent jusqu'à atteindre le cou. Pour finir, tous les ans, on lui ajoute un anneau jusqu’à son mariage. La tradition explique que ce collier-spirale pouvait protéger les femmes des attaques de tigres. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, il n’affecte pas les vertèbres mais pèse plutôt sur les côtes qui évoluent vers le bas.


L’objet d’un véritable commerce touristique


Les femmes padaungs (femmes girafes) sont malheureusement réduites à des « bêtes curieuses ».  Beaucoup de touristes sont prêts à donner de l’argent seulement pour les photographier. En échange, elles pourront recevoir quelques euros pour faire vivre leur famille. Néanmoins, selon la ligue des droits de l’homme, les touristes sont invités à éviter ce genre de « sites touristiques ». De plus, ces femmes sont parfois exclues de la société et sont vouées à ne pas faire d’études puisqu’elles sont déjà occuper à se mettre à la disposition des touristes dans les rues. Victimes de transformation du corps imposée dès le plus jeune âge, elles vivent dans la pauvreté et la solitude.

Les cercles de cuivre représentent un signe d’appartenance à une certaine ethnie. Cette tradition a tendance à s’évaporer mais il est possible d’en voir encore quelques une dans les grandes rues des villes birmanes. La religion catholique montre son hostilité face à cette coutume. 

Merci Voyagesenbirmanie.com  pour cet article

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