Le Myanmar lève les restrictions touristiques à Kayah

Le Myanmar lève les restrictions touristiques à Kayah

Près de 100 000 voyageurs locaux et étrangers ont visité l'État de Kayah chaque année au cours des dernières années, selon la filiale de Loikaw du ministère de l'hôtellerie et du tourisme. source

Le rapport se fonde principalement sur des entretiens avec les victimes de la traite, ainsi qu'avec trois familles de victimes, des représentants du gouvernement du Myanmar, des membres de la police et des membres de groupes locaux, entre autres.

Pour commémorer le 68e anniversaire de la fête de l'État de Kayah le 15 janvier, le ministère de l'hôtellerie et du tourisme a levé mercredi les restrictions concernant la visite du village de Daw Ta Ma Gyi dans le canton de Demoso et du village de Htei Kho dans le canton de Hpruso. Ces villages ont déjà un tourisme communautaire . Auparavant, les étrangers devaient demander l'autorisation préalable des autorités pour visiter ces villages. Maintenant, ils n'ont pas besoin de le faire », a déclaré un responsable du ministère qui a demandé à ne pas être nommé. Il a dit qu'auparavant, les étrangers ne pouvaient visiter librement les zones urbaines de ces cantons. Il a ajouté que le ministère de l'hôtellerie et du tourisme peut coordonner avec le ministère des Affaires intérieures et le gouvernement de l'État pour la sécurité des visiteurs étrangers, si nécessaire.

Selon la branche de Loikaw du ministère de l'hôtellerie et du tourisme, les autorités touristiques du Myanmar et leurs homologues thaïlandais sont également impliqués dans les négociations visant à établir la frontière entre la province de Mae Hong Son en Thaïlande et le canton de Mese de l'État de Kayah en tant que porte frontière internationale.
"Ces zones sont principalement visitées par les voyageurs européens", a-t-il ajouté. La région attire principalement des voyageurs français, allemands et italiens mais très peu de voyageurs asiatiques.
Près de 100 000 voyageurs locaux et étrangers ont visité l'État de Kayah chaque année au cours des dernières années, selon la filiale de Loikaw du ministère de l'hôtellerie et du tourisme. YANGON - Le ministère de l'hôtellerie et du tourisme du Myanmar a assoupli les restrictions de voyage pour les étrangers visitant l'État de Kayah, leur permettant de visiter deux zones auparavant interdites.

Pour commémorer le 68e anniversaire de la fête de l'État de Kayah le 15 janvier, le ministère de l'hôtellerie et du tourisme a levé mercredi les restrictions concernant la visite du village de Daw Ta Ma Gyi dans le canton de Demoso et du village de Htei Kho à Hpruso Townshi


Les gouvernements de la Chine et du Myanmar n'ont pas pris de mesures pour mettre fin au trafic des femmes et des filles birmanes kachines forcées de devenir des "épouses" d'hommes chinois, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Faites-nous un bébé et nous vous laisserons partir '': Traite des femmes Kachin entre le Myanmar et la Chine ”), documente la traite des femmes et des filles des États Kachin et Shan dans le nord du pays à des fins d'esclavage sexuel en Chine.

Le trafic des femmes en Birmanie un fléau

 Les victimes de la traite ont déclaré que des personnes de confiance, y compris au sein de leur propre famille, leur avaient fait entrevoir la perspective d'un emploi en Chine, en réalité pour les vendre à des familles chinoises pour un montant compris entre 1 000 et 13 000 dollars américains. Une fois en Chine, elles sont généralement enfermées dans une pièce et violées pour le faire tomber enceinte.
"Les autorités chinoises et birmanes détournent le regard alors que des trafiquants sans scrupules vendent des femmes et des filles Kachin qui sont kidnappées pour des abus sans nom", a déclaré Heather Barr, codirectrice par intérim de la Division des droits des femmes. à Human Rights Watch et auteur du rapport. "La rareté des moyens de subsistance et le manque de protection des droits fondamentaux ont fait de ces femmes des proies faciles pour les trafiquants, qui ont peu de raisons de craindre l'application des lois de chaque côté de la frontière."
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Le Myanmar passe sous influence Chinoise

Le président chinois Xi Jinping conclut sa visite au Myanmar par une série d'accords d'infrastructure, y compris un port stratégique de l'océan Indien


Un voyage contribue à cimenter «une nouvelle ère» pour les liens de Pékin avec son voisin, qui fait face à une critique internationale croissante sur son traitement de la minorité musulmane Rohingya
Les accords voient le plan de plusieurs milliards de dollars pour le port de Kyaukphyu relancé - une étape qui pourrait permettre à la Chine de contourner le détroit de Malacca où ses revendications en mer de Chine méridionale ont fait face à une réaction croissante.
Le président chinois Xi Jinping a clôturé sa visite au Myanmar samedi après avoir signé des accords d'infrastructure de plusieurs milliards de dollars, dont un pour un port stratégiquement important dans l'océan Indien. source

Les investissements chinois au Myanmar 

Cet investissement et ce que les deux parties ont qualifié de «nouvelle ère» dans les relations ont donné un coup de pouce opportun au Myanmar, qui fait face à un isolement croissant de l'Occident par rapport à son traitement de la minorité musulmane Rohingya.
Après son arrivée dans la capitale spécialement conçue de Naypyidaw vendredi après-midi, Xi a rencontré un certain nombre de personnalités, dont le président Win Myint et Aung San Suu Kyi, le chef effectif du gouvernement, ainsi que le chef militaire, le général Min Aung Hlaing.
Il a également rencontré des politiciens de régions, certaines en proie à des conflits ethniques, où des projets d'infrastructures chinoises sont en cours de planification ou en cours.
Selon les médias locaux, les deux parties ont signé 33 protocoles d'entente, accords, lettres d'échange et protocoles, dont 13 étaient liés à l'infrastructure.

Un nouveau mouvement 

Dans un mouvement qui, selon les observateurs, pourrait renforcer encore l'influence économique et politique de Pékin, les deux parties ont également convenu de faire avancer les plans de développement du couloir économique sino-birman, notamment la zone économique spéciale de Kyaukphyu le long de la côte de la baie du Bengale.

7,3 milliards de dollars

Selon les termes d'un accord initial signé par le Myanmar avec la banque publique Citic en 2015, le projet aurait inclus un port en eau profonde de 7,3 milliards de dollars américains et un parc industriel de 2,7 milliards de dollars américains.
Aucune des deux parties n'a dévoilé les détails du dernier accord, mais lors de sa rencontre avec Suu Kyi samedi matin, M. Xi a déclaré que la construction du couloir économique sino-myanmarais était la «priorité parmi les priorités» de la Belt and Road Initiative, une infrastructure mondiale. moteur qui est devenu la pierre angulaire de la politique étrangère de Pékin.
Le projet devrait également impliquer des projets de construction de routes et de voies ferrées et être lié au pipeline de 793 km (493 miles) qui a commencé à approvisionner la Chine en 2013.

Le trafic de femmes Birmanes continue

Les gouvernements de la Chine et du Myanmar n'ont pas pris de mesures pour mettre fin au trafic des femmes et des filles birmanes kachines forcées de devenir des "épouses" d'hommes chinois, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.

Faites-nous un bébé et nous vous laisserons partir

Traite des femmes Kachin entre le Myanmar et la Chine ”), documente la traite des femmes et des filles des États Kachin et Shan dans le nord du pays à des fins d'esclavage sexuel en Chine.
Les victimes de la traite ont déclaré que des personnes de confiance, y compris au sein de leur propre famille, leur avaient fait entrevoir la perspective d'un emploi en Chine, en réalité pour les vendre à des familles chinoises pour un montant compris entre 1 000 et 13 000 dollars américains. Une fois en Chine, elles sont généralement enfermées dans une pièce et violées pour le faire tomber enceinte.
source : 

«‘Give Us a Baby and We’ll Let You Go’: Trafficking of Kachin ‘Brides’ from Myanmar to China » 
source https://www.hrw.org/report/2019/03/21/give-us-baby-and-well-let-you-go/trafficking-kachin-brides-myanmar-china

"Les autorités chinoises et birmanes détournent le regard alors que des trafiquants sans scrupules vendent des femmes et des filles Kachin qui sont kidnappées pour des abus sans nom", a déclaré Heather Barr, codirectrice par intérim de la Division des droits des femmes. à Human Rights Watch et auteur du rapport. "La rareté des moyens de subsistance et le manque de protection des droits fondamentaux ont fait de ces femmes birmanes des proies faciles pour les trafiquants, qui ont peu de raisons de craindre l'application des lois de chaque côté de la frontière."

Le développement de la prostitution entre Guerres et mondialisation :

Au XIXe siècle, en Chine, en Indochine, en Birmanie, etc., la présence de colons européens (en l’absence relative d’européennes) fut un facteur de développement de la prostitution sous ses différentes formes (bordels, maisons closes, dames de compagnies, servantes, etc.). Mais, « l’affolante industrie du sexe » s’est développée en Indochine et en Thaïlande dans le contexte des guerres de décolonisation et anti-impérialistes (Première guerre d’Indochine, 1946-1954, Guerre du Vietnam, 1960-1975) avec la présence dans ces pays d’énormes contingents de militaires français ou américains. Avec ces guerres la prostitution prit un essor considérable.

les victimes

Le rapport se fonde principalement sur des entretiens avec 37 victimes de la traite, ainsi qu'avec trois familles de victimes, des représentants du gouvernement du Myanmar, des membres de la police et des membres de groupes locaux, entre autres.

Souvent c'est de la prostitution... les femmes asiatiques sont soumis à des clients chinois, explique Kris Dom

témoignages 

"La famille m'a emmenée dans une pièce. Dans cette pièce, je me suis retrouvée attachée à nouveau. […] Ils m'ont enfermée deux fois, pendant un mois ou deux. Quand il était temps de manger, ils m'apportaient des repas. Je pleurais […] Chaque fois que le Chinois m'apportait des repas, il me violait », raconte une femme trafiquante victime de la traite à 16 ans à cause de sa belle-sœur. Les survivants ont déclaré que les familles chinoises semblaient souvent plus intéressées par un bébé qu'une «épouse». Une fois que les femmes et les filles victimes de la traite ont donné naissance à des bébés, elles ont parfois pu échapper à leurs ravisseurs, mais généralement après avoir abandonné leur bébé ou avec très peu d'espoir de les revoir. De retour au Myanmar, les survivants traumatisés se retrouvent coincés par la stigmatisation lorsqu'il s'agit de reconstruire leur vie. Il existe très peu de services adaptés aux victimes de la traite et les quelques organisations qui fournissent une assistance désespérément nécessaire ne peuvent pas répondre à leurs besoins.



De nombreux survivants victimes de la traite interrogés faisaient partie des 100 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays par les combats dans les États du nord du Myanmar, Kachin et Shan, vivant dans des camps dans de mauvaises conditions. effrayant. Le gouvernement du Myanmar a en grande partie bloqué l'accès humanitaire à ces sites, dont certains sont sous le contrôle de l'opposition, l'Organisation pour l'indépendance de Kachin. Les femmes sont souvent les seules à soutenir la communauté, les hommes participant au conflit. Cela rend les femmes et les filles vulnérables aux trafiquants, qui les revendent à des familles chinoises qui ont du mal à trouver des femmes pour leurs fils en raison de l'écart démographique entre les sexes en Chine, conséquence de la politique nataliste "un enfant". .

Les problèmes de natalité de la Chine

Le pourcentage de femmes dans la population chinoise n'a cessé de diminuer depuis 1987 et la disparité démographique entre hommes et femmes de 15 à 29 ans ne cesse de s'élargir. Les chercheurs estiment que la Chine compte 30 à 40 millions de "femmes disparues" qui devraient être en vie aujourd'hui, mais ce n'est pas en raison d'une préférence pour les garçons exacerbée par la politique de "l'enfant unique" en vigueur de 1979 à 2015 et des restrictions imposées par la Chine aux droits génésiques des femmes .

Le Myanmar à Moto